admin1143 / 31 mai 2020
Climat: les suites sur la pauvreté dans le monde
Il y a eu beaucoup de discours sur la façon dont le réchauffement climatique à long terme affectera l’amplitude des mouvements humains au cours de la période des temps modernes. Cette ligne estime l’intérêt à long terme et les réponses de flexibilité au réchauffement climatique. Compte tenu de la situation, le réchauffement climatique obligera entre 210 et 320 000 hommes et femmes à se déplacer, principalement à l’intérieur de leur propre pays. D’énormes flux mondiaux de réfugiés climatiques sont peu probables, sauf en cas d’affrontements généralisés et persistants. Les économies les plus pauvres seront les plus durement touchées, augmentant ainsi les inégalités mondiales et l’intense pauvreté. De nos jours, le réchauffement climatique se manifestera de lui-même par des changements de chaleur anthropiques, une augmentation du niveau de l’eau et une amélioration de la régularité / intensité des conditions météorologiques extrêmes et des catastrophes naturelles. Les problèmes liés au changement climatique devraient fluctuer dans et à l’intérieur des pays en fonction de la distance des mers et des océans, de la topologie du territoire, de la structure du marché et des plages de températures initiales. Créer les pays qui ont le moins offert au changement climatique serait le plus durement touché, et les tensions migratoires – internes et mondiales – seront vraisemblablement les plus puissantes au sein des pays les plus pauvres du monde (Dell et al. 2014). La modélisation et la prévision des réponses des migrations au réchauffement climatique à long terme est en fait un processus difficile. Au-delà de l’incertitude sur le réchauffement planétaire prévu, les paramètres météorologiques se connectent soigneusement avec d’autres propriétaires de voitures économiques et politiques de la migration. De plus, l’amplitude des choix de mouvement dépend du contexte et dépend donc de nombreux facteurs qui varient selon les régions et les lieux – notamment la dimension nationale, le niveau de développement économique, les circonstances politiques, les systèmes des migrants ou les caractéristiques sociales. Enfin, les résultats attendus du réchauffement climatique ont à peine commencé à se matérialiser. La littérature actuelle a généralement considéré les réactions de flexibilité aux chocs météorologiques à début rapide, comme les anomalies climatiques, les tempêtes, les ouragans, les pluies torrentielles, les inondations, les glissements de terrain, etc. Tout simplement parce que les résultats météorologiques à évolution lente tels que le réchauffement climatique, la désertification et la montée du niveau de l’eau n’ont commencé, la preuve des implications pour la migration à longue expression est beaucoup plus douteuse. Dans un article récent (Burzynski et al.2019), nous examinons les résultats à long terme du changement climatique sur la migration intra-nationale (périphérie ou ville), internationale (campagne à la métropole) et mondiale, ainsi que sur l’inégalité mondiale et l’extrême pauvreté. Nous fournissons des simulations pour presque tous les lieux de construction ainsi que pour les pays de l’OCDE. La migration sud-sud – souvent parmi des endroits contigus affectés par des tendances climatiques comparables à long terme – est négligée.