admin1143 / 14 octobre 2021

Les traités de Guattari

Pierre-Félix Guattari est un psychiatre et philosophe français et un innovateur du mouvement antipsychiatrique des années 1960 et 1970, qui a poussé des croyances reconnues dans la psychanalyse, la philosophie et la sociologie. Qualifié en tant que psychanalyste, Guattari a bien travaillé tout au long des années 1950 à La Borde, une clinique proche de Paris qui était connue pour ses pratiques thérapeutiques révolutionnaires. C’est actuellement que Guattari a commencé l’analyse avec le psychanalyste français reconnu Jacques Lacan, dont la réévaluation de la centralité de l’« inconscient » dans la théorie psychanalytique avait commencé à attirer de nombreux disciples. Au milieu des années 1960, Guattari se brisa avec Lacan, dont il expérimenta la réflexion qui restait aussi soigneusement liée à celle de Freud, et fonda ses propres centres de traitement, la Society for Institutional Psychotherapy (1965) et le Center for Institutional Studies and Research (1970). Inspiré par le soulèvement des étudiants universitaires à Paris en mai 1968, Guattari a collaboré avec le philosophe français Gilles Deleuze (1925-95) pour produire un ouvrage en deux quantités sur la philosophie interpersonnelle antipsychanalytique, Capitalisme et schizophrénie. Dans le volume 1, Anti-Odipe (1972), ils se sont appuyés sur des idées lacaniennes pour soutenir que les conceptions psychanalytiques traditionnelles du cadre du caractère sont utilisées pour réduire et contrôler le désir de l’être humain et finalement pour perpétuer le système capitaliste. La schizophrénie, ont-ils poursuivi, constitue l’un des rares véritables types de rébellion contre les impératifs tyranniques du système. Au lieu de la psychanalyse conventionnelle, ils ont recommandé une toute nouvelle technique inspirée du mouvement antipsychiatrique, la « schizoanalyse », dans laquelle les gens sont examinés comme des « machines désirantes » libidinalement diffuses plutôt que comme des subjectivités freudiennes alimentées par le moi. Le volume 2 de Capitalism and Schizophrenia, One Thousand Plateaus (1980), est décrit comme un type d’enquête philosophique paratactique et consciemment décousue, soulignant la conviction des auteurs que l’organisation «linéaire» de l’approche traditionnelle représente une forme naissante de gestion interpersonnelle. L’ouvrage est présenté comme une étude de ce que Deleuze et Guattari appellent la « déterritorialisation », c’est-à-dire l’effort pour déstabiliser les conceptions prédominantes et répressives de l’identité, du sens et de la réalité. Les auteurs concluent en rejetant avec désinvolture la métaphysique occidentale comme une expression de « l’approche étatique ». Toujours conscient des fissures les plus infimes de l’ordre interpersonnel et à la recherche de méthodes innovantes pour saper les idées réparées et les vérités transmises, Guattari est devenu un conseiller de « révolutions moléculaires » dans la vie quotidienne et la pensée. Ce faisant, Guattari a rejoint le philosophe et historien français Michel Foucault pour proclamer la perte de la vie du mental traditionnel (marxiste), qui visait un « courant social total ». Au contraire, une nouvelle motivation viendrait des luttes d’organisations jusque-là marginalisées, y compris les homosexuels, les femmes, les écologistes, les immigrants et les prisonniers. La troisième et dernière fonction de Guattari coécrite avec Deleuze, What Exactly Is Approach ?, a été publiée en 1991. La psychanalyse est une méthode de traitement des troubles mentaux, formée par l’idée psychanalytique, qui met l’accent sur les procédures mentales inconscientes et est aussi parfois appelée « psychologie des profondeurs ».  » Le mouvement psychanalytique est né des découvertes cliniques et des formulations du psychiatre autrichien Sigmund Freud, qui a inventé le mot psychanalyse. Tout au long des années 1890, Freud a travaillé avec le médecin et physiologiste autrichien Josef Breuer dans des études de patients névrotiques sous hypnothérapie. Freud et Breuer ont observé qu’une fois que les causes des idées et des signaux des patients ont été introduites dans la conscience pendant la condition hypnotique, les individus ont démontré une amélioration. Observant que la plupart des individus parlaient librement sans avoir à être sous l’hypnose, Freud a développé la procédure de connexion totalement libre d’idées. L’individu était motivé à dire quelque chose qui lui arrivait à ses pensées, sans tenir compte de sa pertinence ou de sa pertinence présumée. Mentionnant que les patients avaient parfois des problèmes à faire des associations libres, Freud a conclu que des rencontres désagréables spécifiques avaient été réprimées, ou retenues à nouveau de la conscience consciente. Freud a noté que chez la plupart des patients observés tout au long de ses premiers exercices, les événements les plus fréquemment refoulés avaient été concentrés sur des rencontres intimes perturbantes. Ainsi il a émis l’hypothèse que l’anxiété était une conséquence du pouvoir refoulé (libido) lié au sexe ; le pouvoir réprimé a découvert l’expression de divers symptômes qui se présentaient comme des mécanismes de protection mentale. Freud et ses formidables disciples ont par la suite prolongé le concept d’anxiété pour inclure les émotions d’inquiétude, de honte et de disgrâce résultant des fantasmes d’hostilité et d’hostilité et aussi de la peur de la solitude causée par la séparation de l’individu sur lequel le patient est centré.

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