admin1143 / 19 décembre 2019
Le mois dernier, je suis allé à un séminaire à Las Vegas, une intervention a démontré comment les nouvelles techniques de production sont majoritairement fustigées. En effet, elles encouragent souvent des chamboulements sociaux. le télégraphe a été promis à disparaître suite à l’invention du téléphone; Les matières synthétiques sont parvenus à remplacer les métaux et le bois, etc. Un intervenant a bien illustré cette particularité du progrès. Il a utilisé un objet tout simple, qui est probablement non loin de vous alors que vous lisez ces lignes : le smartphone. Un appareil qui conjugue un téléphone, une immense bibliothèque musicale, un appareil photo digital et un mini-ordinateur. Il est non seulement moins encombrant, produit une meilleure qualité, réclame moins d’assemblage et impose beaucoup moins de matière. a naturellement été une catastrophe pour nombre d’entreprises : producteurs de CD, vendeurs, agences postales, producteurs de rouleaux de film, de GPS… Le smartphone est apparu comme un drame mortel pour ces industries respectives. Seulement, en détrônant tous ces objets, il nous a fait gagner en confort de vie. C’est le paradoxe du progrès ». Les innovations occasionnent une métamorphose et une hausse du niveau de vie mais mettent pour commencer les industries à des écueils. Elles provoquent leur déchéance ou les inclinent même parfois à disparaître. L’accroissement du capital est seulement visible à terme ; sur le moment, ce sont davantage les conséquences pernicieux qui émergent : certains employés de certaines industries finissent par perdre leur emploi en raison de l’innovation. Le laitier perd son emploi parce que sa clientèle acquiert un frigo; Les librairies qui doivent se défendre face à la librairie électronique comme Amazon. Easyjet qui déstabilise les acteurs historiques avec leur nouveau modèle économique… Ceux qui souffrent de la lutte en matière de concurrence stigmatisent tout naturellement un regard sévère sur ces innovations. C’est pour cette raison que le progrès, malgré son indéniable utilité, est au départ toujours ressenti comme une régression. En définitive, lles nouvelles technologies permettent l’augmentation de la richesse et la progression de notre société. Mais cela se fait évidemment pas sans chocs. Derrière l’augmentation collective de la richesse se cache forcément de désastres pour des individus qui se retrouvent évincés de leur emploi. La morale de ce séminaire en Italie aurait pu être la suivante : L’innovation est inhérente à la destruction : la première ne peut venir sans la seconde. Maintenir les industries en difficulté est en conséquence stérile de consolider les industries en crise , car celles-ci sont promises à l’extinction. Et les subventions perdues dans ces secteurs ne fait que décaler leur fin, quand il auraient pu favoriser les secteurs promis à un avenir. Les subventions gouvernementales tétanisent le mécanisme naturel de destruction/création.
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